ON MONTE À ALBERT 1ER

La montée au refuge ne pose pas trop de difficultés, le temps est idéal de son côté. Le petit sentier que nous empruntons monte progressivement. Nous croisons un pittoresque torrent de montagne. Plus loin, des emmarchements avec des chaînes accrochées à la montagne regroupent au niveau de cette difficulté les randonneurs qui se croisent à flanc de montagne.

Le chemin redescend légèrement pour rejoindre un autre sentier venu directement de la vallée qui continuent sa pente raide vers le refuge.

Arrivés à Albert 1er, nous nous offrons un demi en terrasse avec vue sur la vallée, les prix sont dignes des Champs. Nous sommes au dessus de la ligne de fonte des glaces. Le repas est servi vers 6h30, partagé avec des anglais et une française nous rassurant sur l'ascension du Mont, l'ayant déjà fait. Le soleil se couche de bonne heure derrière les montagnes. Quelques photos...et la famille qui m'appelle pour savoir si j'étais bien rentré d'Amérique.

Nous partons nous coucher car la température et la fatigue commencent à se faire ressentir. Nous sommes 24 personnes à ronfler dans la même piaule. Et sûrement le même bazar à côté. Les dortoirs sont constitués en fonction de l'heure de réveil. Nous sommes celui des plus tardifs. Les plus courageux se réveilleront vers 3 Heures, les plus reposés vers 5 heures.

Durant la nuit un léger mal de tête me réveille : L'air commence à manquer dans cette petite pièce et les poumons se chamaillent l'oxygène. Quelqu'un à la bonne idée d'ouvrir la fenêtre : Mieux vaut mourir de froid ou d'asphyxie ?

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