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Une seule journée sépare mon retour du Brésil de mon départ pour le Mont-Blanc. J'hallucine à préparer mes affaires. Je ne crois pas que le lendemain je pars dans les Alpes après trois semaines au Brésil. Je chope Émeric au Mans; Revenant de Chine, on échange sur nos voyages respectifs en se racontant nos petites histoires...On a pas vu le trajet se dérouler, nous arrivons à Chamonix en fin d'après midi et trouvons une chambre d'hôtel dans le centre.
Le lendemain, nous partons aussitôt chercher le matos manquant : Un casque et des chaussures de montagne pour mon compte (merci Bertrand pour le reste), et l'équipement quasi complet pour Émeric; Pour sa pointure les choses se compliquent un peu...Le vendeur nous conseille sur les sites d'ascension pour une préparation à celle du Mont-Blanc. Il nous dirige au bout de la vallée, proche de la Suisse, et nous propose l'ascension de l'aiguille de la Tour.
Émeric appelle le refuge du Gouter pour le Mont-Blanc afin de confirmer 3 jours avant, notre réservation d'avril. Manque de bol, le dernier délais pour la confirmation était hier soir, c'était pas la faute d'essayer. Et ce matin, nos places ont été réattribuées. En insistant, Émeric connait bien son affaire, la gérante du refuge nous accepte, mais à dormir dans la cuisine. L'affaire est sauvée...
Un passage rapide à la maison de la montagne pour la météo.
Plus de chance avec le refuge Albert 1er pour la nuit de ce soir, il reste de la place dans les dortoirs.
Arrivés sur place, nous abandonnons la voiture et débutons l'ascension pour quelques mètres afin de trouver un coin où pique niquer. Il faut partir le ventre plein, quitte à porter de la bouffe autant qu'elle soit dans l'estomac.
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