BRESIL 2

Le car nous manquait, alors pourquoi ne pas s'en faire un petit bout vers Campo Grande, la capitale du Pantanal : et c'est parti pour 10 Heures environ.

A Campo Grande, le choix du guide a été d'une grande stratégie avec une technique dite de la division. Craignant un premier temps les méthodes commerciales à l'africaine, qui consistent à te sauter dessus à l'arrivée du car et à ne plus te lâcher, mes compères devaient se renseigner auprès d'une agence et moi d'un autre côté. Gilles qui n'avait pas fini de baver au dessus du décolleté d'une vendeuse francophone, qu'en revenant, il n'avait toujours pas choper un seul renseignement. J'en profitas pour refaire un tour et choper une dernière agence. Bingo ! C'était la bonne : Ecological Expeditions.

On a pu profiter d'une douche à l'hôtel, puis rencontrer Sarah et sa mère, deux institutrices grenobloises. Et direction la fazenda Santa Clara en van.

Le Pantanal recouvre une superficie grande comme la moitié de la France, c'est la plus grande zone humide du globe et l'écosystème le plus dense.

Installés dans notre dortoir, nous avons découvert les membres de notre équipe : un anglais et une famille d'israéliens. Nos deux françaises partirent dans une autre équipe.

Pour découvrir les alentours, 3 solutions : les bonnes vieilles semelles, la barque à moteur ou le canasson;

On a commencé la première journée à pied depuis la fazenda. Peu d'animaux observés exceptés les singes. L'après midi, partie de pêche aux piranhas, les pieds dans l'eau, avec un manque de réussite français : je fus le seul de nous 3 à sortir un poiscail, d'une manière peu académique, d'accord.

Le lendemain, le van nous déposa au milieu de nul part pour une ballade à pieds dans les marécages au milieu des caïmans. Tatou, daguet, iguane, capybara, toucan, capucin, tapir, fourmilier...et rencontre du troisième type avec un boa constrictor.

La sortie en bateau nous permis l'observation de nombreux oiseaux, ibis, ara, martin-pêcheur...

Enfin le dernier jour, le tiercé se jouait au Pantanal, avec un canasson vif et endurant contrairement à celui de Gilles dernier du peloton.

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